Champ de Mars

Terrain de manœuvre des cadets de l’École Militaire jusqu’à la fin XIXe siècle, le Champ-de-Mars fut nommé ainsi par les Romains en l’honneur du Dieu de la guerre car dédié pendant des siècles à ses entraînements.

Difficile d’imaginer ce passé de friche où a tonné le son du canon et le cliquetis des épées avant de devenir ce jardin qui représente désormais la quintessence des jardins « à la française » : 27 hectares d’élégance botanique millimétrée, écrin de l’emblème français le plus connu aujourd’hui, la Tour Eiffel.

Témoin des grandes mues de Paris, il a évolué de friche militaire à plaine maraîchère, lieux des grandes festivités républicaines sous la Révolution, des grandes Expositions Universelles, jusqu’au Grand Palais éphémère, le lieu a épousé toutes les évolutions parisiennes.

Poumon vert prisé des Parisiens, entre l’École Militaire, le Trocadéro, l’UNESCO et la Maison de Balzac, les quartiers qui englobent le voisinage du jardin sont des plus cossus de la capitale.

 

Architecture

L’architecture y est majoritairement haussmannienne, dans sa version la plus aboutie, ciselée et majestueuse, ponctuée de superbes exceptions Art Nouveau, tels les immeubles des Arums ou Lavirotte.

Les contre-allées du Champ-de-Mars figurent parmi les adresses les plus recherchées et exclusives de Paris.

Ici, l’immobilier est d’exception en version superlative, grandes familles parisiennes, expatriés prestigieux, professions libérales aux trajectoires brillantes, unissent leurs différents horizons sous la même bannière d’élégance.

Les biens sont parfaits, offrant volume, architecture et adresse, la demande excède souvent l’offre et l’investissement y est stable.

 

Vie de Quartier

La quiétude apparente du quartier cache une vie animée. Les familles s’y épanouissent pleinement, entre écoles prestigieuses (l’école active Janine Manuel, Lennen bilingual school, etc.), aires de jeux au cœur du Champ-de-Mars et la charmante rue Saint-Dominique, on y vit au rythme d’un village, avec toutes les commodités et plaisirs de la ville.

Les cocottes de Constant font courir les gourmets tandis que le Suffren régale de tradition et que les becs sucrés accourent chez Karamel découvrir toutes les savoureuses variations de ce parfum. Les beaux jours font pousser la promenade (et la gourmandise !) jusque chez Martine Lambert à quelques foulées de là.

 

Incontournable

Aux beaux jours, on accueille le matin depuis la Maison de Balzac pour embrasser du regard tout Paris et tutoyer la dame de fer depuis la terrasse de Rose Bakery qui s’y installe chaque été. On longe les quais jusqu’au musée du Quai Branly pour apprécier ce paquebot de verre à la façade végétale dont la curiosité, telle celle de la Tour Eiffel en son temps, a fini par épouser parfaitement le paysage et trouver l’affection des parisiens.

On s’aventure dans le jardin du Champ-de-Mars pour une balade presque champêtre, mais surtout pour savourer son horizon qui s’étire et s’ouvre au regard, fait rare à Paris. On continue jusqu’au Mur pour la paix, où le mot est inscrit dans toutes les langues.

L’École Militaire ne peut être ignorée, bâtiment vénérable originel qui accueillit Napoléon Bonaparte comme cadet, avant de se laisser éblouir par l’immeuble aux Arums, chef d’œuvre Art Nouveau à l’incroyable façade sculptée.

Enfin, le square Rapp qui abrite quelques raretés architecturales offre à la nuit tombée, une image de carte postale sur la riveraine la plus connue du quartier, la Tour Eiffel.


VARENNE 7

42 rue Barbet de Jouy - 75007 Paris